délivrance

Du sang, de la destruction, du pillage, tel était le quotidien du maître de guerre, Macross. Mais ces derniers temps ses campagnes étaient de moins en moins nombreuses, il n’avait plus la même joie à voir les rois et les royaumes plier sous son joug et bruler sous ses assauts. Non, une chose l’obsédait de plus en plus, une partie de son corps qu’il croyait réservée aux faibles et aux humains lui faisait mal, comme si quelque chose, une sorte d’énergie lui manquait. Il n’y croyait pas lui-même mais son cœur criait famine.

Ceci, il le ressentait de plus en plus, il en chercha la source tout en continuant ses massacres, mais il découvrait de nouveaux sentiments tel que la pitié. Oui il avait de la pitié, pour les rois, pour les royaumes et pour les faibles.

La source de son malheur, oui malheur... Pour un predator, ressentir ces sentiments est une preuve de faiblesse. Cette source il l’avait trouvé, elle avait même un nom, ce nom sonnait doux à son oreille. Doux, encore une chose interdite. Son nom, il ose à peine le prononcer pour éviter de s’enfoncer dans cette maladie, je vais vous dire son nom pour lui: Ryujin.

Il se décida, la seul chose à faire pour lui est de faire ce qu’il fait de mieux, détruire, détruire, anéantir la source de son malheur. Toutes flottes armées, jamais il n’avait réunis une telle armada qu’aujourd’hui, plus de soixante milles vaisseaux réunis, direction: La planète Ali. Mais il ne souhaitait pas s’arrêter là, toutes les autres planètes sous la protection de la princesse Ruyjin seront détruites, aucune ne doit survivre.

Une fois en stationnement au dessus d'Ali, il hésite et se téléporte en personne aux cotés de la princesse, il s’y téléporta sans armes, sans gardes. Une fois en face, plus rien, plus de haine, plus de maladie, plus d’envie de massacre, non, il ne pense à plus rien, seulement à la regarder. Il tomba à genoux. Et s’exprima :

Princesse, je suis venu ici dans l’objectif de vous détruire, vous et tous ce qui se rapporte à vous, mais maintenant que je suis à vos cotés, je n’ai qu’une idée en tête, m’ouvrir à vous, vous ouvrir mon cœur, peut importe ce que croirons les miens. Aidez moi, je veux ressentir ce que les humains appelent l’amour sans croire à une maladie, voyez mon armada, elle est votre. Montrez-moi la voix princesse, je suis votre fidèle serviteur. Mais surtout je dois savoir... nos cœurs se complèterons-t-ils?